Budget de l’État

Nous avons depuis le 6 février un budget pour l’État et il a fallu au bout de 4 mois s’y reprendre à deux, voire trois reprises.

Cette loi de finances doit permettre de contenir le déficit public à 5,4 % là où le gouvernement Barnier visait 5 % soit un déficit prévisionnel de 138 milliards d’euros.

Ce budget comprend essentiellement des augmentations d’impôts ciblées avec une surtaxe exceptionnelle des grandes entreprises, une taxe sur les rachats d’action, la taxe sur les transactions financières alourdies, la CVAE maintenu et renforcé, une surtaxe exceptionnelle des hauts revenus, la taxe sur les billets d’avion augmentée, le crédit d’impôt recherche durci.

Au registre des économies, il y a essentiellement un certain nombre de coups de rabot sur quelques budgets. Seuls les budgets de la sécurité, de la justice et de la défense sont sanctuarisés. 

L’effort des collectivités locales, concentré sur les plus importantes, est limité à 2,2 milliards d’euros, là où le gouvernement Barnier avait prévu 5.

Tout ceci est le prix de  la non-censure par le groupe socialiste. Il reste maintenant à éviter les dérapages de l’exécution sur 2025 et à préparer le budget 2026 avec, une marche d’escalier qui sera chaque année plus haute. La faible croissance et nos enjeux de défense ne sont pas là aussi de nature à faciliter les choses.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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