Notre pays a un budget pour la sécurité sociale.
C’est le mérite principal que l’on peut lui reconnaître. Il n’y a pratiquement pas d’économie prévue à l’exception d’une modification à la marge pour l’indemnisation des arrêts de travail. Il y a de nouvelles dépenses avec l’augmentation de la consultation médicale à 30 €, une revalorisation des sommes versées à l’hôpital pour 1.2 milliard ainsi que quelques mesures annexes comme l’extension du complément de libre choix du mode de garde pour les familles mono parentales jusqu’aux 12 ans de l’enfant contre 6 ans aujourd’hui.
Le déficit qui avait été initialement prévu pour 2024 à 10.5 milliards d’euros et qui a finalement atteint 18.2 milliards va dépasser 22 milliards d’euros en 2025 ce qui est très au-dessus de l’objectif du gouvernement Barnier qui tablait sur environ 16 milliards d’euros.
En l’état toutes les mesures d’économie étant refusées, il n’y a pas eu d’autre solution.
Je persiste à penser que notre pays ne pourra éviter des réformes structurelles en ce domaine. Je n’ose insister mais chacun le comprend, nos soucis économiques et nos problèmes de sécurité internationale nous conduisant à envisager de nouvelles dépenses en matière de défense vont accentuer la pression.
Le plus ennuyeux est que depuis quelques années le déficit de sa sécurité sociale allait plutôt en se réduisant, et là nous repartons en sens inverse.
À la limite c’est plus la pente qui fait difficulté, que le montant lui-même même si le montant est aussi un sujet.