Je suis toujours très préoccupé par le destin de la Nouvelle-Calédonie au sein de notre République.
Nous venons d’adopter un report des élections dites provinciales jusqu’au 15 décembre en lieu et place de ce printemps.
L’idée de base est celle de tenter d’avoir un accord entre les différentes forces politiques de Nouvelle-Calédonie sur la composition du corps électoral.
Après les 3 référendums ayant conduit au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République, des élections locales doivent se dérouler permettant de choisir l’exécutif des provinces qui conditionne la composition du congrès et par la même du gouvernement propre à la Nouvelle-Calédonie.
Les accords de Nouméa de 1998 avaient figé le corps électoral.
Ce corps électoral doit aujourd’hui évoluer.
Et cette évolution du corps électoral passera par une révision de la Constitution puisque tout ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie figure aujourd’hui dans un titre spécifique de notre Constitution.
Le gouvernement a préparé un projet de révision constitutionnelle qui conduirait à faire participer au vote tous les nationaux français nés en Nouvelle-Calédonie ou y résidant depuis plus de 10 ans. Cela représenterait une évolution de l’ordre de 19% par rapport au corps électoral actuel.
L’objectif que nous recherchons tous est de laisser le temps aux Néo-Calédoniens de trouver leurs accords mais les élections ne peuvent être reportées éternellement.
C’est ceci qui nous conduit dans un premier temps à un report des élections de 7 mois pour un motif d’intérêt général qui est la recherche de ce fameux accord.
Viendra ensuite soit la validation de cet accord, soit une prise de responsabilité par le gouvernement et le Parlement sur cette réactualisation des listes électorales.