J’ai répondu à la demande de la directrice départementale en venant visiter à nouveau le commissariat et ainsi prendre connaissance de quelques évolutions pertinentes.
La plus importante est la mise en place d’un centre de commandement départemental, armé 24h/24 h, 365 jours par an.
Il permet de centraliser toutes les informations et de pouvoir examiner en direct toutes les images des 400 caméras, se trouvant dans nos villes.
Progressivement, toutes seront accessibles. L’idée n’est bien sûr pas de suivre ceci en continu mais de pouvoir zoomer en fonction des informations reçues sur tel ou tel secteur géographique et affecter au mieux et au plus vite au regard de la situation les effectifs nécessaires.
Les services de police m’indiquent qu’un tel dispositif est absolument indispensable pour leur travail.
Il représente avec 18 effectifs un effort important de la part du ministère de l’Intérieur.
J’ai pu m’entretenir avec une assistante sociale et une psychologue constituant maintenant un pôle médico-psychologique au sein du commissariat destiné en particulier à l’accueil des victimes.
Une salle dite Mélanie a été également créée, il s’agit d’une pièce qui ressemble à une chambre d’enfant particulièrement apaisante et qui est destinée à l’audition d’enfants, l’enquêteur ne se trouvant pas placé dans la pièce elle-même.
L’idée étant que l’enfant soit le plus possible dans un cadre confortable et serein. Je retire de cette visite que notre pays fait vraiment un effort sur sa sécurité, ce que nous retrouverons avec le lancement des travaux pour le nouveau commissariat de Carmaux d’ici la fin de l’année. Restent à trouver des solutions pour le commissariat de Castres où subsiste des problèmes d’effectifs et surtout de régime d’exemption de voie publique ou de port d’armes, réduisant les possibilités opérationnelles.