J’ai souvent échangé avec vous sur le fait de savoir s’il y a ou non un retour vers nos territoires ruraux, vers nos villages, vers nos villes moyennes. Nous avons eu ce sentiment pendant la période du COVID avec une réouverture de nombreuses maisons.
La plupart des maires du département ont évoqué une forte demande et ont vu avec plaisir les maisons vacantes être vendues.
Après le COVID, beaucoup d’articles ont été publiés pour dire que ce phénomène avait été qu’un feu de paille et qu’il n’y avait pas en réalité de changement en tendance quant à la logique de métropolisation.
C’est à mon avis tout l’intérêt de l’étude qui a été réalisée par l’Insee Ile-de-France en synthétisant toutes les données en leur possession.
Je vous relaye l’article très intéressant, faisant apparaître qu’il se passe bien quelque chose de « notable », que les départs de la région Ile-de-France sont assez nombreux pour s’installer soit dans la ruralité soit dans les villes moyennes, même si souvent ces déplacements se font dans la même aire métropolitaine. L’idée est manifestement de rechercher plus d’espace et plus de sécurité. Le phénomène paraît plus marqué au bénéfice de la Bretagne et de la Nouvelle-Aquitaine, mais les déménagements y compris à longue distance deviennent plus naturels à nos concitoyens et ne sont pas simplement le résultat d’accidents de vie ou de mutations mais bien de choix.
Même si ces données doivent être confirmées dans la durée, j’en tire au moins deux conséquences : la première est qu’il y a bien une chance pour le Tarn dans sa globalité, la seconde concerne le combat d’attractivité de nos collectivités qui prend tout son sens.