Améliorer la transparence sur les étiquetages des produits agricoles et alimentaires et notamment du miel, des fromages fermiers ou encore du vin, c’est le but d’une proposition de loi issue d’un travail transpartisan entre l’Assemblée nationale et le Sénat qui a été adoptée début mars.
Elle reprend des dispositions du projet de loi Egalim censurées comme cavaliers législatifs par le Conseil constitutionnel et entend apporter des solutions concrètes au manque de transparence sur les étiquetages des produits alimentaires.
Pour le miel, la gelée royale et le cacao, tous les pays d’origine inclus dans un mélange devront être mentionnés sur l’étiquette par ordre décroissant. Ces dispositions devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2021.
J’y suis extrêmement favorable à la fois par respect du travail des producteurs du territoire et pour améliorer la traçabilité des produits. Cela fait partie de notre souveraineté alimentaire, d’une forme de qualité de vie.
Pour les fromages fermiers, il sera de nouveau possible d’affiner en dehors de la ferme, à la condition que cet affinage ait respecté les usages traditionnels et que le consommateur soit informé que l’affinage a été effectué à l’extérieur de la ferme.
Enfin, la PPL rendra obligatoire l’affichage en restauration hors foyer de l’origine et de l’appellation des vins, quels que soient les supports de mise en vente, ainsi que l’origine ou le lieu de provenance des viandes porcines, ovines, des volailles et de la viande bovine hachée, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour la seule viande bovine fraîche.