Le syndicat départemental d’apiculture l’Abeille Tarnaise a tenu son assemblée générale à Briatexte.
L’activité des apiculteurs est un bon moyen d’avoir un d’état des lieux de l’environnement de notre département par des professionnels et des amateurs proches de la nature et du climat.
Contrairement à ce qui pourrait être imaginé, il n’y a jamais eu autant d’abeilles dans notre département et en tous cas autant de ruches. Les amateurs se comptent par centaines et notre département comprend 48 professionnels, (on est professionnel à partir de 200 ruches et certains ont plus de 1000 ruches).
C’est plutôt une bonne nouvelle pour nos territoires, pour la pollinisation d’autant que les relations avec les agriculteurs se régularisent, les apiculteurs étant conscients des efforts des agriculteurs pour réduire l’utilisation de pesticides.
J’ai eu l’occasion de faire part au Président Daniel Bonnafous de la solution prochaine d’un vieux sujet de débat , à savoir l’indication de l’ensemble des pays d’origines du miel sur une étiquette.
Cette disposition figurait initialement dans la loi dite EGALIM et avait été censurée par le Conseil Constitutionnel comme cavalier législatif. Nous venons de la réintégrer dans le cadre d’une PPL relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires.
Avec le miel, la gelée royale et le cacao, tous les pays d’origine inclus dans un mélange devront être mentionnés sur l’étiquette par ordre décroissant.
Ces dispositions devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2021.
J’y suis extrêmement favorable à la fois par respect du travail des producteurs du territoire et pour améliorer la traçabilité des produits.
Cela fait partie de notre souveraineté alimentaire, d’une forme de qualité de vie.