J’ai parrainé et participé à un colloque vendredi 21 février sur les enjeux de la confrontation entre l’Iran et les Etats-Unis ou entre l’Iran et les monarchies du Golfe.
Si certains d’entre vous s’intéressaient à ces questions que j’essaie de suivre, je vous fournirai le compte-rendu de ce colloque.
Le Moyen-Orient est très prêt de nous. La lutte contre Daesh n’est pas achevé, la crise syrienne s’aggrave. Les Etats-Unis, la Chine et la Russie se comportent de plus en plus en puissances globales en se gardant bien de consulter les européens.
Au-delà des multiples débats, des considérations sur la société iranienne, toutes ces questions ramènent à l’unilatéralisme, c’est à dire à cette idée que des pays se préoccupent de leurs seuls intérêts. Ne voyez pas de naïveté dans cela : il y a bien longtemps que les nations s’occupent d’abord de leurs intérêts mais dans la vieille organisation westphalienne ou multilatérale, l’idée était que pour défendre ses intérêts il fallait aussi tenir compte des intérêts des autres ! C’est ceci qui disparaît sous nos yeux avec finalement ce qui faisait l’essence du droit international.
Et dans tout ceci, l’Europe est aux premières loges mais n’arrive pas à s’exprimer comme une Puissance.
La capacité des européens à s’entendre que nous parlions du budget de l’UE, que nous parlions du Moyen-Orient, du droit d’asile ou de la défense,