Le grand Débat national : mode d’emploi
Du 15 janvier et jusqu’au 15 mars 2019, le Gouvernement organise le grand débat national qui se déploiera à travers des réunions d’initiatives locales, des stands de proximité et une plateforme numérique permettant de recueillir les contributions des citoyens.
Jean-Paul Bailly, ex-Président de la RATP, Pascal Perrineau, politologue, Nadia Bellaoui, Secrétaire générale de la Ligue de l’Enseignement, Guy Canivet, ancien membre du Conseil Consitutionnel et Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la CNIL ont été désignés « garants » du grand débat national, pour veiller à son indépendance.
Didier Gardinal a reçu la même responsabilité pour notre département.
Comment participer?
Chacun peut organiser un débat que ce soit à l’échelle du quartier, du village ou de la région. Des kits d’organisation sont proposés ainsi que des présentations des thématiques pour la tenue des débats et des stands.
Des stands de proximité seront installés dans des lieux de passages du quotidien. Ils permettront à ceux qui le souhaitent de donner leur avis sur les thématiques mises au débat.
En parallèle, tous les citoyens peuvent contribuer en ligne, sur une plateforme numérique dédiée permettant de déposer des contributions.
– La transition écologique
– La fiscalité et les dépenses publiques
– La démocratie et la citoyenneté
– L’organisation de l’Etat et les services publics
A partir du 1er mars, des conférences de citoyens tirés au sort seront mises en place dans chaque région pour échanger sur les analyses et propositions issues des différents débats. Cette modalité souvent appelée « panel citoyens » est assez classique dans les pays scandinaves et rejoint les conférences de consensus chères à nos amis canadiens. Si vous êtes intéressé(e) par ce type de mécanisme, j’en ai fait l’étude dans le cadre de la mission « Démocratie participative et vous pouvez accéder à ces travaux sur ce thème spécifique en cliquant ici. Une synthèse sera restituée au mois d’avril.
Pour le moment, j’ai fait le choix de ne pas prendre l’initiative d’organiser des débats, tout simplement parce qu’il y en a beaucoup déjà prévus.
Je me tiens par contre à disposition de tous collègues maire de notre département qui souhaiterait soit que je prenne une initiative dans sa commune, soit que j’assiste à ses côtés à une réunion de ce type.