Le Premier ministre a présenté à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) un plan d’action contre le terrorisme. Celui-ci inclut 32 mesures organisées en 5 grands axes.
Le plan crée un Parquet national anti-terroriste (PNAT) composé d’une équipe de magistrats et de fonctionnaires renforcée afin de créer un véritable maillage territorial anti-terroriste au niveau judiciaire. Des procureurs délégués anti-terroristes seront aussi désignés au sein des parquets territoriaux les plus exposés pour former un vivier de magistrats immédiatement mobilisables en cas d’attaques terroristes.
Axe 1: La connaissance : « mieux comprendre la menace terroriste et ses évolutions »
Création d’une cellule de profilage des auteurs d’actes terroristes et d’identification des facteurs de passage à l’acte
Axe 2: L’entrave : « empêcher les passages à l’acte sur le territoire »
Création d’une unité permanente de suivi des sortants de prison, chargée du suivi des détenus terroristes et des détenus de droit commun radicalisés en fin de peine
Axe 3: La protection : « accroître le niveau de vigilance de l’ensemble des acteurs de la société, qu’ils soient publics ou privés, et les impliquer davantage, à tous les niveaux »
Lancement d’une mission de réflexion sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la lutte contre le terrorisme
Axe 4: La répression
En plus de la création du PNAT, approfondissement de la formation des magistrats, avec le lancement d’un Parcours approfondi de contre-terrorisme à l’Ecole nationale de la magistrature dès novembre 2018
Axe 5: L’action européenne, « pour une Europe qui protège »