Chacun connaît les différentes directives en matière de télécommunications ainsi que le règlement de protection des données désigné traditionnellement comme le RGPD.
L’Europe se voit accablée de beaucoup de reproches mais mène un combat pertinent pour permettre aux citoyens européens de protéger leurs données, d’en avoir le contrôle et d’éviter que les informations les concernant soient stockées dans des cloud étrangers.
C’est un combat extrêmement complexe, souvent mené par des spécialistes mais qui pourtant concerne chacun de nous.
Une nouvelle étape est en train d’être franchie à travers le « data act ». Il s’agit là de protéger des données qui ne sont pas simplement celles que nous avons dans nos mobiles ou dans nos ordinateurs, mais celles qui se trouvent et se trouveront dans tous les objets de la vie quotidienne.
Plus le temps avance, plus nous disposons en effet d’objets connectés et de services qui y sont liés.
Tous ces objets connectés sont susceptibles de communiquer des informations nous concernant d’où l’importance de les sécuriser.
C’est un sujet majeur entre la conception européenne où les données sont la propriété des citoyens et la conception américaine où elles sont la propriété des entreprises.
Ce sujet fait l’objet d’un rapport de force permanent entre les États-Unis et l’Europe sans parler des joies chinoises.
Philippe Bonnecarrère
Je reconnais à plusieurs de mes collègues spécialisés sur ces sujets le mérite de se battre avec pertinence dans l’intérêt du citoyen européen.