Je poursuis mon petit périple dans les organismes touchant le service public de l’emploi et les missions de formation.
Notre pays a toujours plus de 3 millions de chômeurs alors que nous avons de très nombreux métiers dits en tension.
A titre d’exemple, l’hôtellerie et la restauration sont à l’heure présente à la recherche de 250 000 emplois par rapport aux 1 100 000 de la filière.
Je vous évoquais, il y a peu de temps, que pour les Jeux Olympiques, notre pays risque de manquer de 40 000 agents de sécurité.
Les exemples pourraient être multipliés en dehors même du bâtiment. Même les filières comme les pharmaciens ou les préparateurs en pharmacie sont fortement en tension.
Le travail effectué à ce titre par la mission locale a, à mon avis, beaucoup de sens avec pour la mission Tarn Sud plus de 1200 jeunes par an.
La plupart sont volontaires pour signer un Contrat d’Engagement Jeune (CEJ).
La mission locale a un volume supérieur à 600 CEJ par an avec d’assez bons résultats notamment un taux de 30 % d’accession à l’emploi outre les personnes partant en formation.
Le système de préparation des jeunes par atelier afin de disposer d’un « savoir-être ou d’un savoir présenter » m’est apparu judicieux avec une obligation d’entretien hebdomadaire et d’activité sous forme d’atelier entre 15 et 20 heures.
Les missions locales me suggèrent d’essayer de donner un peu plus de souplesse en passant sur un volume mensuel plutôt qu’un volume hebdomadaire.
La mission locale assure également dans le cas d’une convention avec le département l’accompagnement de jeunes bénéficiaires du RSA, soit,en pratique, essentiellement des jeunes mamans avec une première vie professionnelle très clairement conditionnée par les possibilités d’hébergement de l’enfant ou des enfants en structures collectives.