Marée haute, c’est le titre originel et se voulant un peu provocateur proposé par Alain Navarro pour le festival qui a tenu sa première édition fin mai.
À côté de Pause Guitare, l’association Arpèges et Trémolo essaye de développer une politique plus large dans une logique territoriale en ayant travaillé sur Gaillac, en proposant un festival à Puygouzon et maintenant au service des Monts de Lacaune.
Daniel Vidal, président de l’intercommunalité des Mont de Lacaune avait la volonté avec ses collègues de trouver un élément d’attractivité.
Si la vie économique est une vraie réussite sur les Monts de Lacaune, malgré les équipements culturels sportifs ou de bien-être, il reste encore difficile de faire venir des cadres.
C’est la raison pour laquelle nos collègues de la Montagne se sont interrogés sur leur image de marque, sur l’attractivité de leur territoire avec l’idée d’organiser une manifestation phare.
Marée haute a été une réussite dès la première édition à la fois en raison de l’intérêt provoqué dans le Tarn et dans les départements voisins mais aussi en raison de l’aptitude des organisateurs à créer un lien entre toutes les communes de l’intercommunalité qu’elles soient Héraultaises ou Tarnaises.
Pour avoir suivi ce festival avec attention, j’ai vu fonctionner ce lien qui touche aux personnes, à l’affectif et non à des aspects économiques ou financiers.
Les partenaires privés ont été très présents permettant à ce festival d’aboutir à un coût très raisonnable pour les collectivités locales.
Entre les différents concerts ou la prestation des plasticiens volants toutes les générations mais aussi les familles ont eu la possibilité d’assister à des spectacles de qualité.
L’édition 2024 est d’ores-et-déjà sur rails …