Lundi 13 mars j’ai visité les locaux de l’AFPA et rencontré l’équipe de direction, ce que je n’avais pas fait depuis quelques années.
Je voulais voir l’évolution de l’AFPA.
Historiquement, l’AFPA avait été conçu comme l’opérateur unique de l’État pour la formation des adultes avant de connaître des difficultés successives qui ont menacé jusqu’à son existence.
L’AFPA était transformée en 2017 en un EPIC lié à l’État par un contrat d’objectifs.
L’AFPA garde des missions de service public en particulier pour répondre aux demandes de Pôle emploi mais se situe aussi dans le champ concurrentiel de la formation.
Sur le plan national, l’AFPA a formé en 2022 95 000 personnes.
Sur le Tarn le centre AFPA a accompagné, toujours en 2022, 1435 personnes avec, m’est-il indiqué, un taux de retour à l’activité très correct puisqu’il serait de 72% à l’issue de ces formations.
Une partie de ces formations concerne aussi le perfectionnement.
J’ai été frappé en échangeant avec les responsables de l’AFPA de la question des métiers dits en tension.
Il ne s’agit pas uniquement des métiers du bâtiment ou de l’hôtellerie -restauration.
J’ai constaté avec surprise que le métier de mécanicien dans nos concessions et autres garages manquait aussi de candidats comme tous les métiers liés au thermique avec par exemple un manque de techniciens pour installer ou entretenir des pompes à chaleur.
La contradiction fondamentale de notre société entre un taux de chômage qui reste encore élevé et de très nombreux postes de travail non pourvus est très perturbante.
C’est à mon avis un des sujets majeurs qui nous est posé.