Les métropoles de Lyon (pour des raisons institutionnelles) et d’Aix-Marseille (pour des raisons financières en raison de la situation de Marseille) font l’objet de vifs débats et le Sénat a été appelé comme médiateur.
Mes collègues Mathieu Darnaud et Françoise Gatel ont rédigé 2 rapports concernant ces métropoles pour tenter de relancer le dialogue entre les élus locaux.
Ces sujets sont très différents bien entendu de nos sujets Tarnais.
L’importance de ces 2 métropoles conduit à considérer que tout ceci relève aussi d’un enjeu national.
J’évoque ces éléments avec un peu de désarroi en rappelant que la métropole parisienne ne fait toujours l’objet d’aucune organisation et aucun Président de la république, aucun gouvernement n’a osé trancher cette question entre le fait d’imaginer un grand Paris, le fait d’imaginer une fusion des départements pour recréer le grand département de la Seine ou au contraire de considérer que l’échelle de la métropole est aujourd’hui la région d’Ile de France.
Le résultat est un empilement des structures qui peut faire passer pour un gentil amusement les doublons que l’on nous reproche quelquefois en province.