Territoire d’énergie (ancien SDET) a organisé à Navès une conférence le 17 mars qui a été largement suivie sur le thème « environnement et éclairage public ».
Comme souvent à partir d’un sujet technique qui peut paraître limité, ce sont des sujets très transversaux qui sont évoqués.
La fédération nationale des collectivités dites concédantes et des régies, dont fait partie Territoire d’énergie, a profité de l’occasion pour expliquer son action.
Je retiens essentiellement de l’intervention le rappel du fait que les réseaux d’électricité ou de gaz sont la propriété des communes.
C’est une propriété publique qui est reconnue par le Conseil d’État depuis le début du XXème siècle.
Mais cette reconnaissance de propriété est intervenue à une époque où l’électricité comme le gaz relevaient de monopole public de telle manière que EDF ou Gaz de France ont toujours géré ces réseaux comme leur propriété propre de fait.
Progressivement ceci évolue, même si les redevances versées aux collectivités sont très modestes et s’il y a d’énormes progrès à faire pour que les collectivités connaissent parfaitement tous les réseaux des opérateurs … qui leur appartiennent.
Il en est de même pour l’association de programme d’investissement.
A 20 ans je suis convaincu que tout ceci évoluera et que la question de la valorisation (cela fait partie ce que j’appelle la gestion patrimoniale) de ces réseaux sera plus nettement posée par les communes propriétaires dans leurs relations avec les différents opérateurs.
La Vendée a présenté son exemple en matière d’éclairage public qui était effectivement intéressant.
J’avoue avoir découvert avec le volet écologie une nouvelle trame.
Après la trame verte et la trame bleue, nous a été présentée une trame noire ou sombre qui consiste finalement à essayer d’organiser des corridors sans lumière de nature à ne pas gêner la circulation des animaux.
Ceci s’argumente très bien en matière de biodiversité.
A une époque où les corridors humanitaires sont espérés ailleurs, nous mesurons aussi que notre pays gère quelquefois des problèmes de pays heureux.
Des pistes d’innovation ont été également présentées qui ont montré assez vite leurs limites.
L’éclairage public repose malgré tout sur une conciliation entre le coût de fonctionnement que chacun veut le plus limité possible et le niveau d’investissement.
Autant le remplacement des sources lumineuses anciennes par les LED a un retour sur investissement très correct, autant les hypothèses par exemple de télégestion trouvent vite leurs limites sur le plan des coûts d’investissement.
De nombreuses communes présentes ont été intéressées par ces échanges.