L’enfant de Roquecourbe est mort le 25 mai 1921 à Pons (Charente–Maritime et à l’époque Charente inférieure).
Il a été sénateur de 1885 à son décès et Maire de Pons de 1876 à 1919. C’est naturellement que le Sénat a organisé une exposition à l’occasion de son centenaire.
Le père d’Émile Combes a exercé plusieurs métiers à Roquecourbe dont celui de tailleur. Et c’est son oncle et parrain Jean Gaubert, un prêtre, qui a poussé le jeune Émile Combes vers les études et les a financées.
Il est entré au petit séminaire de Castres grâce à ses connaissances en latin et a ensuite poursuivi son parcours au séminaire d’Albi. Cette part de son histoire est assez célèbre. Sa vocation de prêtre avait été jugée comme peu sérieuse par l’Église et Émile Combes fut contrarié de ne pouvoir y donner suite.
Devenu enseignant à Pons, il devait entreprendre après son mariage des études de médecine. Médecin à Pons, il fut élu maire en 1876 puis sénateur radical-socialiste de la Charente inférieure. Il a été président du Conseil de 1902 à 1905.
Son nom est associé à la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État. Cette haute figure du radicalisme était devenue anticléricale dans une démarche qu’il jugeait nécessaire pour conforter la IIIème République.
C’était une grande période pour la caricature, souvent exprimée par des cartes postales. La violence de l’expression dans le cadre de la vie politique à cette époque surprend toujours.