Les oubliés du Ségur de la Santé : 63 Sénateurs interpellent le Ministre de la Santé

Lancé en mai 2020, à l’issue du premier confinement, le Ségur de la Santé a suscité beaucoup d’intérêts, beaucoup d’espoirs aussi. Or, de trop nombreux professionnels se retrouvent exclus des revalorisations qui ont fait l’objet d’un accord en juillet dernier. Avec une soixantaine de Sénateurs, nous avons interpellé à deux reprises le Ministre de la Santé sur ce sujet qui n’est pas satisfaisant pour nos soignants.


Des accords ont été signés le 13 juillet dernier. Ils ont en particulier vocation à revaloriser les salaires et à améliorer le quotidien des professionnels des établissements de santé et des EHPAD (8,2 milliards d’euros par an). Ce complément de rémunération doit concerner 1,5 million de professionnels. Cet effort inédit est incontestablement une belle avancée.


Or, de trop nombreux professionnels se retrouvent exclus des revalorisations sans en comprendre les raisons, ce qui génère des inquiétudes et un sentiment d’injustice, d’autant que ces différences
de traitement peuvent se révéler au sein d’un même établissement.


La liste de ces professionnels « discriminés » est longue et non exhaustive : les professionnels des maisons d’accueil spécialisées (MAS), des services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), des établissements de services et d’aide au travail (ESAT), des sections annexes d’établissements et services d’aide par le travail (SAESAT), des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), des services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), de l’Établissement Français du Sang (EFS) et les professionnels libéraux.


Aussi, une soixantaine de Sénateurs – dont je fais partie – ont cosigné, dès le mois de novembre un courrier au Ministre de la Santé Olivier Véran pour l’inviter à engager le dialogue avec les professionnels n’ayant pu bénéficier de ces revalorisations.

Un courrier de relance a été envoyé au début du mois de décembre.

Consulter le courrier du 12 novembre 2020 ;

Consulter le courrier du 8 décembre 2020.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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