« Il me reviendra avec vous de bâtir de nouveaux équilibres dans les pouvoirs et les responsabilités« , a déclaré le Président de la République le 14 juin dernier, lors de son allocution télévisée.
« Tout ne peut pas être décidé si souvent à Paris » a-t-il ajouté, rappelant que « face à l’épidémie, les citoyens, les entreprises, syndicats, associations et collectivités locales, les agents de l’Etat dans les territoires ont su faire preuve de d’ingéniosité, d’efficacité et de solidarité ».
L’idée d’une grande loi de décentralisation et la figure du « conseiller territorial » sont sur la table.
Ces annonces devraient être précisées le mois prochain, au cours duquel le Président de la République se réexprimera pour « préciser ce nouveau chemin et lancer des actions ».
Prendront-elles la forme d’un référendum ou d’une convocation du Parlement à Versailles ? Mes principales réserves portent sur la voie référendaire qui enjambe le Parlement. C’est au sein du Parlement, représentant des citoyens et des collectivités que les débats doivent se tenir.
La polarisation de notre débat politique entre le Président de la République et d’autre part, « la rue », les réseaux sociaux, les chaînes d’information continue va finir par nous jouer de mauvais tours.