Emmanuel Macron et Angela Merckel ont proposé mi-mai un plan de relance de 500 milliards d’euros face à l’impact économique du coronavirus, via un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne.
Paris et Berlin proposent que la Commission européenne finance ce soutien à la relance en empruntant sur les marchés au nom de l’UE. Cet argent sera ensuite reversé en dépenses budgétaires aux pays européens et aux secteurs ou régions les plus touchés.
Ce plan de relance viendrait s’ajouter au programme d’urgence de 500 milliards d’euros environ, d’jà décidé face à la pandémie par les ministres des Finances de la zone euro. Au total, l’UE débloquerait environ 1000 milliards d’euros.
Des réactions contrastées
La Présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde a estimé que la crise sanitaire était « une bonne occasion de moderniser le Pacte de stabilité et de croissance actuellement suspendu ».
Quelques jours plus tard, quatre autres pays européens, les Pays-Bas, l’Autriche, le Danemark et la Suède, ont présenté à leur tour un plan de relance. Avec une différence majeure : il ne serait plus question de mutualisation de la dette ni d’augmentation du budget de l’U