Suite au veto émis par la France sur l’élargissement de l’UE aux pays des Balkans, la Commission européenne a proposé de réformer les négociations d’adhésion pour prendre en compte les critiques émises par notre pays.
Consulter la communication de la commission européenne.
Je reste personnellement très réservé sur un tel élargissement. Je comprends, au regard de notre Histoire, l’importance de stabiliser les Balkans, mais suis convaincu que l’Europe doit d’abord se renforcer (l’Europe dite puissance) avant d’envisager tout élargissement.
Cet automne, Emmanuel Macron avait en effet bloqué les négociations en vue de l’adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie. Le président français a réclamé que l’UE se réforme avant de poursuivre un élargissement jugé trop bureaucratique.
Le nouveau commissaire européen hongrois en charge de l’élargissement et du voisinage, Oliver Varhelyi propose aux Etats membres une réforme de la procédure de négociation qui rend plus difficile de rejoindre l’Union et donne les commandes de la politique d’élargissement à la Commission européenne.
Parallèlement, il promet aux pays concernés que des négociations d’adhésion peuvent encore démarrer et que, s’ils mettent en place les réformes nécessaires, leurs entreprises et leurs citoyens pourront enregistrer rapidement des bénéfices tangibles, dont une augmentation des financements et des investissements européens.
Avec ce nouveau plan, la commission européenne espère convaincre la France de lever ses objections avant un sommet UE-Balkans en mai à Zagreb.