La Commission des lois a adopté un rapport comprenant 18 propositions afin de mieux lutter contre les violences dont font l’objet les sapeurs-pompiers .
Les agressions dont sont victimes les sapeurs-pompiers sont en hausse de 213 %!
En dix ans, ces actes ont triplé (1914 agressions de plus en 2017 qu’en 2008). Et les statistiques des cinq premiers mois de l’année 2019, supérieures de 50 % à celles relevées sur la même période au cours de l’année 2018, confirment cette tendance.
Or, dans un système où 79 % des sapeurs-pompiers du pays ne sont pas des professionnels, il y a un risque et un enjeu de pérennité. « Exposer des volontaires, c’est mettre en péril le système lui-même, car cela peut dissuader d’autres personnes de les rejoindre », souligne Philippe Bas, Président de la Commission des Lois.
Les propositions de la commission s’ordonnent autour de trois volets :
– Agir en amont pour limiter la menace : avec le lancement d’une campagne de sensibilisation à la situation des sapeurs-pompiers.
– Mieux agir pendant l’agression pour en limiter les effets : avec une meilleure définition des missions des sapeurs-pompiers en établissant une ligne de partage claire avec celles des SAMU.
– Agir après l’agression pour réparer les conséquences: faciliter le dépôt de plainte des sapeurs-pompiers victimes et ouvrir la possibilité aux SDIS de saisir la justice par l’intermédiaire d’un dépôt de plainte ou d’un signalement.