30 ans après la grande rétrospective Toulouse-Lautrec et avant sa fermeture pour 2 années de travaux, le Grand Palais accueille une nouvelle exposition consacrée à Toulouse-Lautrec.
Madame Danièle Devynck, conservateur du musée Toulouse-Lautrec , me parle depuis tellement longtemps de cette exposition et du travail d’analyse mené en commun avec le musée d’Orsay que j’étais particulièrement impatient de découvrir cette exposition.
La réussite est totale et j’espère que très nombreux seront les Français ou les touristes étrangers qui viendront visiter cette exposition. Le cadre du Grand Palais est bien sûr magnifique et le travail de mise en scène, d’éclairage, de décoration en utilisant les grands volumes permettent une autre vision des œuvres.
La visite permet de découvrir des œuvres venant du monde entier, et donc peu accessibles pour nous, au-delà des œuvres phares du musée Toulouse-Lautrec d’Albi. C’est ainsi que des œuvres du musée Pouchkine de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery of Art de Washington, de Chicago, de Sao Paulo, de collections privées américaines ou encore de musées moins connus telle qu’une œuvre extraordinaire venant de Wuppertal sont exposées.
J’ai choisi pour illustrer ce petit article une présentation par notre conservateur du « Cirque de Medrano », œuvre venant de Chicago, qui illustre la simplicité des moyens utilisés par l’artiste, son réalisme et l’aptitude exceptionnelle à rendre le mouvement.
L’autre intérêt est de mieux mesurer la singularité de l’œuvre de Toulouse-Lautrec et son inscription dans les mouvements de son temps. Le thème de l’exposition est la modernité à travers la singularité de son travail mais aussi l’évolution vers le fauvisme ou de manière probablement plus marquée vers l’expressionnisme.
Chacun peut découvrir dans cette exposition « son Toulouse-Lautrec » , « ses « œuvres fétiches avec un mélange de distance et de respect par rapport à ces sujets qui n’appartient qu’à lui.
Vous avez jusqu’au 27 janvier 2020 pour visiter cette exposition.