Lutte contre les violences éducatives ordinaires

Lutte contre les violences éducatives ordinaires

Le 2 juillet 2019, la France a rejoint les 55 pays ayant adopté une loi visant à interdire les violences éducatives ordinaires, comme la fessée.

Elle a été résumée dans la presse nationale comme le “parlement interdit la fessée », or, le texte adopté a été tronqué dans sa présentation puisque ce texte n’a qu’une portée symbolique et ne prévoit aucune sanction pénale.

Contenu du texte

Elle complète la définition de l’autorité parentale prévue dans le code civil, en y inscrivant le principe selon lequel « les enfants ont droit à une éducation sans violence. Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales. ».

Il s’agit également d’avoir une base légale nécessaire pour mettre en place des campagnes d’informations, la formation de professionnels, un affichage chez les médecins, etc.

Avant le 1er septembre 2019, le Gouvernement devra également remettre un rapport au Parlement présentant un état des lieux des violences éducatives et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de soutien à la parentalité.

Il est important de rappeler que la violence n’est pas une pratique éducative. Les neurosciences ont démontré les conséquences irréversibles de la violence sur les fonctions cognitives de l’enfant. La bienveillance est donc la clé d’une éducation réussie.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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