Assemblée générale des chasseurs du Tarn à Graulhet

 

Assemblée générale des chasseurs du Tarn à Graulhet

Samedi 13 avril, les représentants des quelques 500 associations de chasse de notre département étaient réunis à Graulhet.

Après le mot de bienvenue de notre collègue Claude Fita Maire de Graulhet, nous avons pu voir différents documentaires, écouter le rapport du secrétaire général puis le rapport moral du président Jean-Claude Pradier. Ce dernier avait mis son intervention dans la perspective des chasseurs « acteurs de la ruralité et acteurs de la biodiversité ».

Cela a été l’occasion de rappeler le travail réalisé par la fédération, interne mais aussi externe sur l’image de la chasse et des chasseurs, les nombreuses missions de service public qui leur sont confiées, l’évolution vers la gestion adaptative des espèces, l’éducation et la prévention à travers le parcours situé à côté du siège, le conseil aux collectivités sur les questions d’urbanisme…

Il a évoqué les sujets locaux comme la participation au projet de territoire du Tescou, les efforts réussis pour contenir l’augmentation du nombre de sangliers ainsi que plusieurs sujets généraux comme par exemple la participation des chasseurs à la contention sur la frontière nord de notre pays de la peste porcine compte tenu des problèmes rencontrés en Belgique.

Son propos a plus généralement porté sur la place de la ruralité dans la société, la relation avec le monde citoyen, le lien avec l’agriculture, l’élevage, la consommation de viande dans notre pays etc.

Ma collègue Marie-Christine Verdier-Jouclas est intervenue en premier à sa demande. Nous avons ensuite écouté le Président du Conseil départemental plus sur la thématique de la place de la ruralité dans le département.
La Présidente de Région Madame Carole Delga avait fait le déplacement et a pu expliquer l’action environnementale de la région Occitanie ,au-delà de son attention personnelle aux enjeux de la chasse.

Avant la conclusion du secrétaire général, j’ai rapidement évoqué la défense d’un mode de vie, l’action de la fédération et surtout fait à la demande des organisateurs le point sur la loi biodiversité –chasse que le Sénat avait examinée durant la semaine.

J’ai pu évoquer la fusion de l’Agence Française pour la Biodiversité et de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage dans le cadre d’un Office Français de la Biodiversité et de la Chasse, les questions de gouvernance avec le fait que le Sénat ne veuille pas donner la majorité aux représentants de l’État (le collège 1) et augmenter le nombre de représentants dans le collège 2 comprenant notamment les chasseurs.

J’ai aussi évoqué le permis national à 200 € pour donner un nouveau souffle et répondre à la demande des jeunes chasseurs, le sort de l’éco contribution avec les 5 euros apportés par les chasseurs pour des actions en matière de biodiversité complétés par 10 € de l’État.

La question est de savoir qui gère ces fonds. Le projet du gouvernement était de confier leur gestion à la fédération nationale, le choix de mes collègues s’étant porté sur les fédérations départementales mais sur des logiques de projet.

J’ai pu également évoquer les questions de police de la chasse et plus généralement la nécessaire recherche des équilibres entre la chasse, le monde forestier et le monde agricole d’une part mais aussi entre la chasse et notre société.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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