L’abeille Tarnaise à Laboutarie
L’abeille Tarnaise a réuni les nombreux apiculteurs amateurs ou professionnels à Laboutarié dimanche 24 février pour son assemblée générale annuelle.
Le sort des abeilles avec les logiques de biodiversité et de pollinisation est un sujet qui m’est toujours apparu important.
La perte des abeilles est toujours d’actualité mais dans un contexte qui a évolué entre apiculteurs et agriculteurs.
L’interdiction d’un certain nombre de néonicotinoïdes à compter du 1er septembre 2018 couplée à l’évolution des pratiques agricoles a conduit un changement de regard. Il est aujourd’hui admis que les pertes d’abeilles sont « multi factorielles ».
D’une part les abeilles sont en moins bonne santé, affectées par les traitements, surtout par le varroa et par d’autres maladies. Elles sont également victimes des frelons asiatiques et accessoirement des « frelons autochtones ».
Comme toujours entre passionnés, il y a beaucoup de débats et par exemple sur la notion « d’abeille locale ». Un projet a démarré sur les Monts de Lacaune afin d’assurer une protection de l’abeille noire considérée comme l’abeille locale.
Beaucoup de professionnels font observer qu’il n’y a pas à proprement parler une abeille locale puisque depuis longtemps les apiculteurs font évoluer leurs variétés d’abeilles pour rechercher à la fois une meilleure résistance, une forme de « douceur » ( pas trop agitées ! ) et une productivité.
Cette assemblée générale m’a permis de répondre à un certain nombre de questions notamment quant aux règles d’étiquetage.