Je vous ai rendu compte, au fur et à mesure des auditions, du travail que nous avons réalisé au sein de la Commission d’enquête dite « Benalla ».
Vous trouverez en cliquant ici, le lien vous permettant de prendre connaissance de la totalité du rapport, des diverses interventions des collègues, dont la mienne et des annexes.
Le rapport démontre d’évidents disfonctionnements. La question de la personnalité de Monsieur Benalla est à mon avis très secondaire. Par contre, dans un régime aussi présidentiel que notre pays, je défends avec la dernière des énergies l’idée que tout pouvoir doit avoir un contre-pouvoir.
Et comme le rappelle le Président du Sénat dans l’interview qu’il a bien voulu accepter à votre intention, le Sénat et la Justice sont actuellement ses contre-pouvoirs.
Nous avons été dans notre rôle en allant jusqu’au bout du travail d’enquête.
Une société a tout à gagner à la transparence et je conteste totalement l’idée selon laquelle cette commission d’enquête aurait porté atteinte à la séparation des pouvoirs.
Il appartient maintenant aux institutions de retrouver une relation de confiance normale pour travailler la suite qui sera beaucoup plus importante que la vie ou les œuvres de Monsieur Benalla, à savoir, la nécessaire coopération entre l’exécutif et le parlement sur une révision constitutionnelle de bon aloi.