Les agriculteurs organisent par secteur géographique une journée de l’entreprise agricole, moment d’échange, de compréhension des évolutions agricoles et de meilleure connaissance des territoires.
J’ai participé volontiers à la journée organisée par le comité de développement du Ségala au Gaec de la Clarié à Castelnau-de-Lévis. Nous avons été reçus par la famille Pépin, éleveurs de limousines, autour de 3 ateliers, l’un concernant l’impact de l’agriculture sur le pays albigeois et le ségala (nombre d’emplois, chiffre d’affaires, activités, amonts et avals …) , le second portant sur l’élevage avec la présentation de l’exploitation elle-même et le troisième sur le thème du voisinage dans un contexte où les résidences se rapprochent des exploitations agricoles sans connaissance suffisante du métier d’agriculteur.
Ce type de réunion permet aussi de faire un point technique en marge avec la profession sur les préoccupations rurales.
Pour cette rentrée, il s’agissait de la conjoncture agricole avec des récoltes décevantes, la problématique du loup dans le Tarn et la surprise des attaques de vautours sur des animaux vivants ( à Massals), mais aussi des sujets généraux comme le projet de loi en matière d’alimentation ou plus spécifiques concernant les producteurs d’ail rose de Lautrec.
La remontée est assez négative, avec des montants plus importants que je ne le pensais dans notre département, quant au poids financier de la suppression de l’exonération TO-DE, c’est à dire les cotisations concernant les travailleurs saisonniers demandeurs d’emploi.
J’ai pu participer également à la journée organisée à Brousse sur la propriété d’élevage de Mathieu Fau à La Manaudié.
Avec les élus du Lautrécois -Pays d’Agout, nous avons pu comprendre le fonctionnement de son exploitation, la démarche menée par la communauté de communes Sor Agout sur les circuits courts de proximité, ou la production de plantes à parfums, aromatiques et médicinales avec des perspectives intéressantes pour notre département.
Le changement climatique intervient également et il n’est pas exclu que des cultures comme la lavande ou le lavandin propres à la Provence puissent être envisagées favorablement sur des terrains secs dans notre département.