En toute transparence, je me permets de vous communiquer les notes qui m’ont été transmises par notre négociateur en chef Michel Barnier. dossier brexit
Le Conseil européen du 18 octobre devait tenter de trouver un accord dans les négociations du Brexit car le Royaume-Uni et l’Union européenne ont jusqu’au 29 mars 2019 pour éviter une sortie sèche des Britanniques.
Le discours de Theresa May la Première ministre britannique n’a pas apporté une nouvelle issue à ces négociations, mais, à l’initiative de Michel Barnier, elle s’est déclarée d’accord pour prolonger d’un an les discussions.
La situation de l’Irlande du Nord est toujours un point de blocage. Le Brexit pourrait acter le retour d’une frontière entre Irlande du Nord et l’Irlande. Or, compte tenu de l’histoire de l’Irlande, le rétablissement d’une frontière physique est impensable.
Les négociateurs pourraient trouver un arrangement avec un filet de sécurité («backstop») pour la seule Irlande du Nord, de sorte que la province britannique, quelle que soit l’issue des négociations commerciales à venir, reste dans l’union douanière et le marché unique pour les marchandises, et des références à une union douanière cette fois au niveau du Royaume-Uni tout entier.
Or, ce backstop limité à l’Irlande du Nord est inenvisageable pour Theresa May, car il reviendrait à unifier de facto l’île d’Irlande, qui serait alors comme rattachée à l’UE.
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