Déficitaire de 230 millions par an, situation quasi unique en Europe, la filière bovine française souffre d’un réel problème d’organisation et d’export, qui contraste avec la qualité de ses élevages.
Suite aux Etats Généraux de l’Alimentation, un nouveau plan de filière viande bovine française a été présenté ce mois-ci par Interbev. Il vise à répondre aux attentes du consommateurs et mieux répartir la valeur au sein de la filière.
Au menu, figure :
• la recherche d’une viande de qualité, en adéquation avec les attentes sociétales. C’est donc l’engagement de réduire de 15% l’empreinte carbone de la viande bovine française, de développer les bonnes pratiques d’abattage ou de lutter contre l’antibio-résistance.
• L’objectif de doubler la production de viande bio en 5 ans et de proposer 40% de l’offre sous le Label Rouge ;
• Atteindre 80% de viande bovine française en Restauration hors domicile;
• La revalorisation de la viande haché dont la demande est en hausse;
• L’encadrement les promotions par un accord interprofessionnel;
• La contractualisation de 30% de la production de gros bovins avec la validation d’indicateurs de coûts de production ;
• Valoriser l’excellence française en Europe et dans les pays tiers.