Edito février 2018

A quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, des avancées ont été obtenues pour notre département sur le sujet des zones défavorisées dites simples. Aucune commune Tarnaise ne sortirait du zonage. Nous serons complètement rassurés au départ des arbitrages Franco-Français (ce qui est favorable au Tarn ne l’est pas à la Franche-Comté ou à la Bourgogne!) et à leur validation par la commission européenne si elle estime que le modèle retenu est suffisamment robuste ou objectif. Je suivrai bien entendu ce dernier volet.

Le projet de désenclavement du Sud du département connaît également des avancées positives, validé en tête du scénario 2 , par le rapport Duron, auquel je vous donne accès un peu plus loin .

J’ai souhaité évoquer dans cette lettre, le projet de loi dit “agriculture et alimentation” présenté ce mois-ci et qui part de bonnes intentions. Conçu pour résorber le déséquilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire entre producteurs et centrales d’achat (4 tiennent en France la plus grande part du marché), je reviendrai en détail sur ce texte lors de son examen au Sénat.

Dans cette lettre, je vous annonce avoir rejoint la nouvelle commission d’enquête sur le retour des djihadistes installée par le Sénat. Bien qu’elle change de forme, la menace terroriste reste toujours aussi forte dans notre pays. Le retour de centaines de djihadistes français (et souvent de leurs familles) partis combattre dans les rangs de l’État islamique en Irak ou en Syrie, est une problématique à part entière dans son traitement matériel, policier et judiciaire.

Vous aurez également accès à la future Loi de Programmation Miliaire 2019-2025, que je soutiens et qui marque le renforcement des moyens de défense, absolument nécessaire au regard des crises multiples que doit affronter notre pays.

Notre pays est aussi marqué par l’actualité de la Nouvelle-Calédonie. Le Parlement vient de voter un projet de loi organique pour faciliter l’organisation du référendum d’autodétermination, en application des accords dits de Nouméa, qui se tiendra à l’automne 2018. L’hypothèse la plus probable quand j’écoute mes deux collègues de nos terres du Pacifique Sud étant le maintien dans la République, leur obsession est d’anticiper la période qui suivra la consultation, dans la mesure où ce vote risque de relancer d’anciennes tensions

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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