Association des salariés agricoles de France

 

Sous l’égide de notre Tarnais Michel Marcoul qui achevait à cette occasion 10 années de présidence nationale, vient de se tenir à Albi le congrès de l’association des salariés agricole de France. C’est un sujet intéressant à la fois par l’importance économique, par les enjeux sociaux mais aussi par la diversité des sujets.

L’Agriculture française est aujourd’hui très diversifiée depuis une exploitation familiale jusqu’aux exploitations bâties sur un modèle de compétitivité avec appel au salariat et toutes les nuances possibles entre les deux modèles. Le salariat agricole est aussi présent dans les CUMA et autres groupements.

Se pose la question de la formation, de la représentation, des conditions dans lesquelles le salarié peut faire « carrière » et rester dans la durée sur une exploitation.

Je suis toujours frappé du manque d’efficacité du « marché de l’emploi » dans notre pays. De nombreux postes de salariés agricoles ne trouvent personne pour exercer les activités correspondantes. J’entendais un représentant de Bretagne expliquer qu’il y avait 2000 offres d’emploi disponibles en matière agricole dans leur région.

Parallèlement le nombre de salariés dits détachés augmente même si la révision de la directive européenne ramène progressivement les conditions des salariés détachés vers la situation française.

Les salariés agricoles m’ont fait observer à juste titre qu’ils n’avaient pas été associés aux états généraux de l’alimentation, pas plus qu’à la réforme envisagée de la formation professionnelle.

Finalement, la question du salariat agricole en France est l’une des multiples facettes des besoins de réforme de notre société pour la rendre plus efficace sans perdre le sens des solidarités

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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