Suite au scandale de l’affaire dite « Weinstein », la parole des femmes se libère, la lutte contre le harcèlement et les violences sexuelles se sont intensifiées.
Au Sénat, Annick Billon (Vendée) a pris la tête de la Délégation aux droits des femmes et un groupe de travail sur les infractions sexuelles commises à l’encontre des mineurs s’est constitué au sein de la commission des Lois.
Chargé d’examiner les propositions d’évolutions concernant les délais de prescription des infractions sexuelles commises à l’encontre des mineurs et l’instauration d’une présomption de contrainte, le groupe de travail, par la voix de son rapporteur, Marie Mercier (Saône-et Loire), rendra ses conclusions début 2018, au moment où la Secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa présentera son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles. J’aurai l’occasion d’y revenir à ce moment là.