A l’occasion de l’inauguration d’une maison de santé à Châlus, en Haute-Vienne, le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, ont présenté un plan pour renforcer l’accès territorial aux soins.
Le plan d’action gouvernemental repose sur : « Plus de confiance, plus de coopération, plus d’innovation plus d’incitation, plus de souplesse ». Et parce que le gouvernement souhaite bâtir ce plan sur la confiance, il s’est montré défavorable à la remise en cause de la liberté d’installation des médecins.
Le plan répond à 4 priorités :
– Renforcer l’offre de soins dans les territoires,
– Abolir les distances grâce au numérique (télémédecine),
– Assurer une présence soignante, pérenne et continue,
– Construire des projets innovants avec les acteurs des territoires.
Il se décline en 7 mesures principales :
– Doublement des maisons de santé pluri-professionnelles,
– 400 millions d’euros pour les centres de santé,
– Développement de la télémédecine (prévue par le PLFSS),
– Meilleure articulation entre la médecine de ville et l’hôpital,
– Développement des pratiques avancées (permettre aux infirmiers de réaliser des actes médicaux),
– Aides à l’installation et allègement des charges administratives,
– 200 millions d’euros pour aider l’installation des médecins à s’installer dans les zones sous dotées.
Dans un esprit de mobilisation des acteurs locaux, un comité de suivi de ce plan a été formé. Composé de la sénatrice Elisabeth Doineau (UC, Mayenne), du député Thomas Mesnier (Charente, LREM) et du médecin Sophie Augros, j’aurais l’occasion de revenir, sur le travail mené par ce comité de suivi.
Retrouverez le plan détaillé du gouvernement en cliquant ici.