Les circuits courts à l’honneur dans notre département

fermes-en-ville

La question des circuits courts entre agriculteurs et consommateurs est un sujet important.

Il n’est pas la réponse aux problèmes de l’agriculture.

Il y aura à l’évidence demain une agriculture apte à participer à la compétition économique et une agriculture qui va rechercher une valeur ajoutée dans une commercialisation directe avec des enjeux évidents de qualité.

Des opérations se déroulent régulièrement dans le département, elles sont généralement portées par Agropoint et Saveurs du Tarn.

Plusieurs intercommunalités se sont également emparées du sujet. L’intercommunalité Sor Agout a par exemple, à l’occasion de la semaine du goût, réalisé un circuit gastronomique à l’Est de Puylaurens le 16 octobre dernier après le succès de celui de « à l’Ouest de Puylaurens ». L’objectif est de faire découvrir les trésors gustatifs et aromatiques du territoire en proposant aux visiteurs de se rendre sur différentes exploitations.

La communauté d’Agglomération de l’Albigeois a organisé le dimanche 16 octobre un rendez-vous des consommateurs et des producteurs du Grand Albigeois intitulé « Fermes en ville ».

Plus récemment, le Mazamétain et le Haut-Languedoc ont présenté une opération dite « Agricolocal ». Il doit y avoir d’autres exemples sur notre territoire.

Ces opérations sont des succès et gagneront à l’évidence à être poursuivies.

Quelques éléments permettent de mesurer les enjeux :

Dans le Tarn, 1 exploitation sur 4, soit 1158 exploitations, commercialisent tout ou partie de sa production en circuit court.

Ce sont bien sûr les viticulteurs qui privilégient le plus ce mode de commercialisation (près de la moitié) suivis de près par les exploitations spécialisées en micro élevage, celles orientées polyculture-élevage herbivore-viande ou spécialisées en bovin-viande ou en ovin-viande.

Ce mode de commercialisation est plus limité dans les secteurs céréales-oléoprotéagineux, ovin-lait ou bovin-lait.

Les circuits courts permettent aux producteurs de conserver une part plus importante de la valeur ajoutée de leur production.

Pour les consommateurs il y a une très grande attention sur la qualité de la nourriture, une évolution générale de la société attentive à la « forme » et une vraie curiosité pour une relation de proximité entre le consommateur et « son » producteur.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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