La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs avaient invité le Préfet du Tarn, le Sous-Préfet de l’arrondissement de Castres et les Sénateurs à venir partager le quotidien de deux éleveurs laitiers, les frères Puech à Aiguefonde.
J’ai pu participer avec le Préfet Thierry Gentilhomme à la traite du troupeau de vaches laitières. Cette action était surtout destinée à échanger avec les exploitants, leurs amis et avec les responsables agricoles.
La famille Puech a exprimé une vraie passion pour son métier, m’a permis de mieux percevoir ses savoir-faire. Cette exploitation agricole ne peut envisager qu’une production laitière, même si des activités de diversification viennent d’être engagées à l’exemple de la culture des pommes de terre.
La baisse du prix du lait a été au cœur de l’entretien, avec un prix qui ne permet plus de couvrir le prix de revient. Les cycles tarifaires sont de plus en plus violents et de plus en plus longs.
J’ai été frappé par le fait que cette exploitation n’avait manifestement pas la possibilité de réduire plus ses coûts et par l’impact sur la formation des prix de la réduction de nos exportations sur la Russie. Des petits volumes suffisent à déstabiliser un marché.
J’ai pu poser de nombreuses questions aux exploitants et aux représentants agricoles présents, soit sur les éléments techniques, soit sur la diversification, soir sur la comparaison avec les évolutions agricoles des pays voisins. La négociation sur le ttip entre l’UE et les USA a été aussi évoquée.
Comme toujours, la question Européenne est centrale avec la difficulté de trouver une convergence entre l’action Française au sein de l’Europe et l’action de l’Allemagne.
Au-delà des souhaits que l’on peut avoir pour l’évolution de notre agriculture, j’espère qu’Alain et Denis Puech pourront longtemps se consacrer à leur passion agricole et surtout en vivre décemment.