Édito de mai 2016

La loi « travail », qui viendra en juin devant le Sénat, est une nouvelle occasion manquée de moderniser le marché du travail et le symbole de tous les blocages.

La difficulté de réformer le pays demeurera, quel que soit le Gouvernement. Je suis convaincu que la solution la plus viable est un schéma élargi de type coalition propre à préparer et à assumer les réformes.

Nombre de pays Européens sont aujourd’hui en situation de plein emploi ou proche. Leurs résultats sont là. Ils ont une culture du pragmatisme, de la responsabilité économique et des compromis.

Le Sénat s’efforce de mettre en oeuvre de telles synthèses sur les lois numérique, liberté, création architecture et patrimoine et vient de faire aboutir en Commission Mixte Paritaire un accord sur le dernier texte de lutte contre le terrorisme. Nous peinons en revanche à trouver un compromis sur le texte biodiversité.

J’évoque dans cette lettre la nécessité de mettre fin à l’état d’urgence et les premières réflexions sur le très difficile sujet de l’Islam dit de France, de sa place, de son fonctionnement.

Bonne lecture !


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