Notre pays cherche une boussole. L’autorité du Président de la République est devenue très faible, contestée par l’opinion publique et nombre de ses proches.
Il a retiré le 30 mars la proposition de révision constitutionnelle. La grande réforme du travail n’a plus grand sens de recul en recul. La trajectoire financière de notre pays est peu lisible entre une dette publique qui ne cesse de croître, économies et nouvelles dépenses…Le sentiment est que sur beaucoup de points , la vie publique du pays reste à la surface des choses
L’Europe est empêtrée dans l’indécision et l’impopularité. Quel paradoxe que ce soit le Président Barack Obama qui explique aux Européens qu’ils doivent être fiers de ce qu’ils ont construit et que le monde a « besoin d’une Europe forte, prospère, démocratique et unie ! ».
Nos collectivités locales essayent de tracer leurs sillons. Les budgets sont votés mais ont été difficiles tant le rythme et le niveau de réduction des recettes posent un problème dit joliment de « soutenabilité ».
Il reste un mois pour tenter d’ajuster, là où cela reste compliqué, les périmètres intercommunaux à venir. Je suis souvent interrogé sur un report éventuel de la réforme de la carte intercommunale. S’il est exact que le Sénat a voté un report d’une année, le gouvernement veut en terminer et maître de l’ordre du jour parlementaire ne soumettra pas cette question au vote de l’Assemblée.
Au moment de rédiger ces lignes, le débat parlementaire porte sur le numérique. Nous le savons tous, la rupture est profonde. En 2012, il y avait 1.4 milliards de terminaux connectés en ligne. Il y en aura 14 milliards en 2022.
La question de l’égalité des territoires se joue aussi sur ce terrain de l’aménagement numérique.
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