Le Sénat a adopté le projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation dans l’esprit d’unité nationale autour du Président de la République et des mesures annoncées dans son discours de Versailles.
J’ai voté l’article 1 intégrant l’état d’urgence dans la Constitution et l’article 2 réécrit précisant les conditions dans lesquelles une personne peut être déchue de la nationalité française.
Dans la tradition du Sénat, le texte adopté et présenté plus loin prévoit un meilleur contrôle et encadrement des mesures de l’état d’urgence, ce qui constitue « un plus » pour les libertés et l’état de droit.
J’espère qu’un accord interviendra entre les deux Assemblées en seconde lecture, la révision constitutionnelle devant être un outil supplémentaire pour la sécurité des Français.
Le Président Larcher m’a demandé, à la suite des travaux menés sur les questions européennes, de l’accompagner pour une brève visite de l’ile Italienne de Lampedusa entre Libye, Tunisie et Sicile.
C’est par cette île que transitent les migrants africains remontant par la Libye soit depuis l’Afrique de l’Est (Érythrée, Somalie, Soudan..), soit, à notre surprise, de l’Afrique de l’Ouest.
Vous trouverez dans la lettre une présentation de quelques enseignements tirés avec le Président Larcher de cette visite.
Si nombre de sujets Tarnais sont évoqués, je ne peux passer sous silence les questions migratoires, européennes ou de lutte contre le terrorisme. Il ne peut être fait abstraction de ces questions posées à la société Française et à l’ensemble de la société Européenne comme Bruxelles vient de le vivre de manière dramatique.
Je crois que les solutions existent, même si elles sont complexes et nécessiteront du temps.
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