Plus de 150 producteurs ont été réunis à la Chambre de l’Agriculture le 18 février après-midi.
Étant déjà intervenu à plusieurs reprises en faveur des producteurs, j’ai répondu présent à l’invitation des agriculteurs pour mieux comprendre la crise de l’ »influenza aviaire », ses conséquences, les enjeux de l’arrêté ministériel du 9 février.
L’inquiétude des producteurs du fait des arrêts de productions et des vides sanitaires imposés était très lourde. Derrière les dates comme le 15 février pour l’arrêt d’introduction des palmipèdes issus de zones indemnes en zones réglementées, le 2 mai date limite d’abattage des palmipèdes, le 16 mai redémarrage possible des canetonnières, le 13 juin première déclaration de remise en gavage, le 4 juillet redémarrage possible avec palmipèdes issus de zones indemnes, entre le 8 août et 5 septembre la mise en gavage des premiers palmipèdes provenant de zones réglementées, se jouent des situations professionnelles.
La perte de chiffre d’affaires annuel peut être de l’ordre d’un tiers, il convient d’y rajouter le coût des mesures futures de biosécurité avec un arrêté du 8 février en cette matière qui notamment rendra obligatoire à 2 ans l’élevage en bande unique là où les deux tiers de nos éleveurs ont plusieurs bandes.
Le pire est qu’il n’y a pas de certitude absolue quant à la réussite de ce gigantesque vide sanitaire pour mettre fin au virus. Je serai particulièrement attentif aux conditions d’indemnisation de la filière, point suivant à traiter.
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